• Merci a loup blanc

     

     

    Aujourd'hui j'ai reçu un cadeau et le poème de la part de mon ami le loup blanc

    à la mémoire de mon petit ange Mathias.

     

     

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    A mon petit ange Mathias

    O mon fils, ô mon fils, tu dors là, sous la terre,

    Par la pluie et les vents, dans l’horreur de la nuit ;

    Ton petit lit d’enfant est vide, solitaire ;

    Nous t’avons dit Adieu pour jamais aujourd’hui.



    Durant les soirs d’été, quelque étoile furtive,

    Ayant épanoui sa corolle de fleur,

    Trace un sillage d’or sur l’ombre et, fugitive,

    S’éteint, laissant aux yeux éblouis sa splendeur.



    Tu t’es fanée ainsi, petite étoile morte,

    Après avoir fleuri cette image de chair ;

    Flambeau qu’un ange allume et qu’un autre ange emporte,

    Tu fais la nuit plus noire et le ciel plus désert.



    Nous avions tant parlé tout bas de ta venue !

    Tant de projets riants volaient vers ce beau jour !

    Nous tendions si souvent à ton âme inconnue

    Nos deux bras grands ouverts, notre cœur chaud d’amour !



    Tant de fois, trottinant sur les pas de ton frère,

    Nous t’avons vu passer en songe, doux chéri !…

    Pourquoi faut-il qu’on aime alors qu’on espère,

    Puisque le germe éclos est si vite flétri ?



    Puisque cette clarté, ce mystère, - la vie,

    Ce sang tiède qui court, ce rythme palpitant,

    Ce vase qui contient la pensée infinie,

    Tout cela se dissout, s’efface en un instant !



    Puisque qu’il ne sert de rien, se penchant sur un être,

    Contre le mal rongeur de lutter seul à seul !

    Puisque en si peu de jours j’ai vu mon enfant naître

    Et je l’ai vu dormir, blanc dans son blanc linceul !



    Pauvre petit oiseau, dans ton vol éphémère

    Voici qu’au bord du nid la main de l’Oiseleur

    T’a saisi tout d’un coup sous les yeux de ta mère !

    Tu n’as reçu de nous, hélas ! que la douleur !



    Le soleil n’a pas lui sur ta brève journée ;

    Tu n’as jamais rêvé les rêves d’ici-bas ;

    Sur le sable du temps, l’aveugle destinée

    N’a pas voulu marquer la trace de tes pas.



    Qui sait ce que ta flamme aurait laissé de cendre ?

    L’auréole du juste eût-elle orné ton front ?

    L’esprit eût-il été puissant et le cœur tendre ?

    Etais-tu la semence au creux du sol fécond ?



    Ou bien, stérile grain dans la lande rocheuse,

    Aurais-tu végété, maigre épi sans moisson ?

    Que n’ai-je découvert, âme silencieuse,

    Le secret éternel de ton dernier frisson !



    Que ne l’ai-je surpris sur ta lèvre de cire,

    Le mot sacré que dit la bouche qui se tait !

    Dans l’œil fixe et vitreux que je l’ai-je su lire

    Le vrai nom du séjour où la Mort t’emportait !



    Par delà le tombeau, sous les voiles funèbres,

    Va, je t’écoute encore et j’entends ton appel,

    Plus loin, toujours plus loin dans les froides ténèbres,

    Qui descend jusqu’à moi des profondeurs du ciel…



    O mon fils sois heureux : tu n’as gardé du monde

    Qu’un léger souvenir de lumière et de bruit.

    Tu ne fis qu’effleurer, sans y jeter la sonde

    L’océan de misère où roule un flot d’ennui.



    Sois heureux. Viens parfois, aux heures d’insomnie

    Sur nos fronts enfiévrés poser ta douce main.

    Que nous sentions ton âme, à nos âmes unie

    Nous guider tendrement jusqu’au bout du chemin !

    Je t'embrasse tendrement avec toute mon amitié Gros Mimis

     


  • Commentaires

    1
    le loup blanc
    Jeudi 5 Juin 2008 à 16:24
    O mon fils, ô mon fils, tu dors là, sous la terre,

    Par la pluie et les vents, dans l?horreur de la nuit ;

    Ton petit lit d?enfant est vide, solitaire ;

    Nous t?avons dit Adieu pour jamais aujourd?hui.



    Durant les soirs d?été, quelque étoile furtive,

    Ayant épanoui sa corolle de fleur,

    Trace un sillage d?or sur l?ombre et, fugitive,

    S?éteint, laissant aux yeux éblouis sa splendeur.



    Tu t?es fanée ainsi, petite étoile morte,

    Après avoir fleuri cette image de chair ;

    Flambeau qu?un ange allume et qu?un autre ange emporte,

    Tu fais la nuit plus noire et le ciel plus désert.



    Nous avions tant parlé tout bas de ta venue !

    Tant de projets riants volaient vers ce beau jour !

    Nous tendions si souvent à ton âme inconnue

    Nos deux bras grands ouverts, notre c?ur chaud d?amour !



    Tant de fois, trottinant sur les pas de ton frère,

    Nous t?avons vu passer en songe, doux chéri !?

    Pourquoi faut-il qu?on aime alors qu?on espère,

    Puisque le germe éclos est si vite flétri ?



    Puisque cette clarté, ce mystère, - la vie,

    Ce sang tiède qui court, ce rythme palpitant,

    Ce vase qui contient la pensée infinie,

    Tout cela se dissout, s?efface en un instant !



    Puisque qu?il ne sert de rien, se penchant sur un être,

    Contre le mal rongeur de lutter seul à seul !

    Puisque en si peu de jours j?ai vu mon enfant naître

    Et je l?ai vu dormir, blanc dans son blanc linceul !



    Pauvre petit oiseau, dans ton vol éphémère

    Voici qu?au bord du nid la main de l?Oiseleur

    T?a saisi tout d?un coup sous les yeux de ta mère !

    Tu n?as reçu de nous, hélas ! que la douleur !



    Le soleil n?a pas lui sur ta brève journée ;

    Tu n?as jamais rêvé les rêves d?ici-bas ;

    Sur le sable du temps, l?aveugle destinée

    N?a pas voulu marquer la trace de tes pas.



    Qui sait ce que ta flamme aurait laissé de cendre ?

    L?auréole du juste eût-elle orné ton front ?

    L?esprit eût-il été puissant et le c?ur tendre ?

    Etais-tu la semence au creux du sol fécond ?



    Ou bien, stérile grain dans la lande rocheuse,

    Aurais-tu végété, maigre épi sans moisson ?

    Que n?ai-je découvert, âme silencieuse,

    Le secret éternel de ton dernier frisson !



    Que ne l?ai-je surpris sur ta lèvre de cire,

    Le mot sacré que dit la bouche qui se tait !

    Dans l??il fixe et vitreux que je l?ai-je su lire

    Le vrai nom du séjour où la Mort t?emportait !



    Par delà le tombeau, sous les voiles funèbres,

    Va, je t?écoute encore et j?entends ton appel,

    Plus loin, toujours plus loin dans les froides ténèbres,

    Qui descend jusqu?à moi des profondeurs du ciel?



    O mon fils sois heureux : tu n?as gardé du monde

    Qu?un léger souvenir de lumière et de bruit.

    Tu ne fis qu?effleurer, sans y jeter la sonde

    L?océan de misère où roule un flot d?ennui.



    Sois heureux. Viens parfois, aux heures d?insomnie

    Sur nos fronts enfiévrés poser ta douce main.

    Que nous sentions ton âme, à nos âmes unie

    Nous guider tendrement jusqu?au bout du chemin !

    Je t'embrasse tendrement avec toute mon amitié Gros Mimis
    2
    nicole la chercheuse
    Lundi 9 Juin 2008 à 21:34
    Bonsoir clochette8930,

    Le loup blanc t'as fait un bien joli cadeau pour ton petit Mathias, le poème est superbe aussi.

    Je pense à toi, ma douce amie. Prends soin de toi.

    A bientôt,
    Je t'envoie toute mon amitié.

    Passe une douce nuit, gros bisous.

    Tu fais de très belles créas ! Je me sens bête auprès de vous toutes !! (rires)

    Nicole.
    3
    tendanciel
    Vendredi 20 Juin 2008 à 13:35
    Ce poème est magnifique, mais à la fois si dur, Je suis incapable de trouver les mots, alors je me contenterais de te faire de gros bisous, et de t'offrir mon amitié.
    Je t'embrasse.
    4
    JaneDo
    Jeudi 17 Juillet 2008 à 06:12
    Clochette... mal au coeur pour vous et petit ange Matthias. J'ai perdu un de mes petits choux, Pierre, qui avait 4 mois, j'en souffre encore alors je n'ose pas imaginer ton chagrin...J'ai mal au coeur pour vous... Je vous envoi un panier plein d'amour et d'espoir.
    :kiss
    5
    ELVIRE31
    Samedi 2 Mai 2009 à 00:14
    je suis tomber sr se cite par hasard et je suis admirative devant tout se que vous avez fait pour votre petit ange mathias .et avec quel courage et force et en meme temps on sent une ?rme d?esse et souffrance d'avoir perdu cet etre si cher .votre petit mathias doit etre fier de vous continuer a parler de lui comme vou faite,car il serra toujours avec vous et ?peux vos aider .
    moi meme j'ai perdu ma fille gwendoline elle avait 21ans et nous a quitter le 30juin 2006
    la doulleur est toujours aussi forte et il ny a pas un instant ou on ne pense pas a elle .
    elle adorrer croquer la vie a pleine dent et faire la fete
    elle ?aisser trois fr?s qui sont tromatiser par son d?rt car la famille n'est plus la meme et ne serra plus comme avant c'?it l'ain?des 3gar?s..
    elle me menque t?iblement donc je vous comprend et compatie et me join dans votre chagrein courage tennais bon la vie est trop courte alors esseyer malgrer tout pour votre petit ange d'etre heureuse retrouver le sourrire sans vous sentir coupable de sourirre il n'aurrez pas voullu ?il veux voir une douce maman qui malgrer tout doit continu a vivre
    il est toujours avec vous dans votre coeur
    en tout qua cc'es se que je me dit et je reconnais que c'est tres dur dur dur mais elle est avec nous et j'en parle souvent au petit dernier pour pas qu'il loublie car lui il avait que 4ans quand c'est arriver et je sais que petit ?etit il vas l'oublier .
    courage elvire
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